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Essaouira, pour quelques pierres de plus
par J-L.
Bitton |
Le
1er juillet 2000
- Marrakech - Avons accompagné Christian à l’aéroport. J’aime
l’atmosphère de cette ville surchauffée. Tard dans la nuit,
les gens sont affalés dehors par groupes comme tétanisés par
la chaleur. Certains restent assis au près de leurs voitures,
portes grandes ouvertes, comme si la voiture elle-même devait
être rafraîchie. On préfère dormir dehors sur l’herbe que
dans l’appartement sans climatiseur. La chambre 11 de l’hôtel
Franco-Belge est moite. Rien ne semble avoir changé depuis
le protectorat français. Une ampoule nue au plafond distille
un éclairage glauque. La peinture sur les murs est écaillée.
Le tain du miroir est parti. Etrangement, je m’y sens bien.
Les filles de Marrakech me lancent des regards langoureux
auxquels il doit être difficile de résister. Elles sont belles,
sauvages et téméraires. Mon avion demain 17 heures. Je passerai
la journée à la terrasse du célèbre café des Négociants.
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