«
La pente est forte… »
De
l’espace à la terre, le degré de dénivellation est très important.
Claudie, la spationaute-ministre-rechercheuse vient d’en faire
la dure expérience.
Elle
s’attendait au lendemain des promesses électorales du Prince
que soit établi un budget civil de la recherche et du développement
à la hauteur «3 % du produit intérieur brut ». « D'ici
à 2010 ». Le candidat avait prôné « un plan de
mobilisation nationale pour la recherche et l'innovation »
pour stopper la «crise des vocations scientifiques et la
fuite des cerveaux».
Mais
les cerveaux vont en être pour leurs frais. La rumeur court
que le père Mer, ministre de la pompe à Phynance a décidé
de s’en prendre aux départements outre-rentabilité et d’imposer
une baisse budgétaire de 7,6 % en 2003 par rapport à 2002
ainsi qu’une diminution de 200 postes dans l'emploi scientifique
public. « Le bon sens » ordonne le sacrifice
de l'innovation sur l'autel des économies imposées
par la baisse promise d’impôts et la création de 13
500 emplois dans les forces de l'ordre et 10 000 emplois dans
la justice.
Dans
le pays, les cerveaux n’ont plus que deux alternatives entre
la lobotomisation ou la fuite vers le nouveau monde. [ à suivre
]
Le
« Grand argentier » de l'Etat fut par le
passé, le président de l'Association nationale de recherche
technique (ANRT), ce qui lui avait donné l'occasion
de souligner l'importance du développement scientifique
et de la recherche publique pour l'économie. | par Awat |